S’il s’accorde un ton encore plus mélodramatique, on pourrait très bien dire que ce drame se nourrissant d’un pathos visuel s’est envenimé par un virus almodóvarien. La combo des acteurs fétiches du cinéaste espagnol nous délivre ici un étrange feeling de nostalgie…
La structure est si élaborée et contrôlée que la chair fantomatique survivante ressemble davantage à une marionnette de théâtre. Bien que l'héroïne rende parfaitement ses trois renaissances et ajoute la chair et le sang à l'histoire microscopique de la Seconde Guerre mondiale à Berlin.